Dans les années 50, les premièrees oeuvres optiques sont fondées sur le contraste entre le noir et le blanc. C'est alors soit la persistance rétiniennne, soit l'interprétation que fait le cerveau qui va donner naissance à une illusion d'optique à un mouvement dans l'oeuvre. Victor Vasarely et Bridget Riley expriment le mieux ce début de l'art cinétique. En 1955, Vasarely publie "Le Manifeste jaune", qui théorise l'art optique et cinétique. L'Op art concurrence l'art cinétique. L'appellation trouve son origine en Angleterre, dans l'abréviation de l'expression "Optical art", qui désigne des travaux axés sur des jeux d'optiques.
Le terme "Op'art", apparaît pour la première fois dans le Time's Magazine en 1964, et se généralisee aux Etats-Unis l'année suivante, suite à l'ouverture au MoMA de New York de l'exposition considée comme fondatrice de l'Op'art, "The Responsive Eye".
Comme le Pop'art mais de manière moins frontale, l'Op'art instaure un dialogue avec la société technique et industrielle, employant le plus souvent des matériaux industriels et faisant appel aux compositions géomètriques, aux aplats de l'abstraction froide.